Au lendemain de la réaction d’associations marocaines des droits de l’Homme suite au tir par la Marine royale sur une embarcation ayant couté la vie à une jeune marocaine, Humain Rights Watch (HRW) a réagi ce jeudi.
Dans une brève réaction parvenue à Yabiladi, l’ONG internationale rappelle que «le 25 septembre, les garde-côtes marocains ont tiré sur un bateau en Méditerranée, tuant une Marocaine de 20 ans et blessant trois autres passagers, qui espéraient apparemment émigrer en Europe».
HRW rappelle aussi que l’agence officielle MAP a déclaré que les garde-côtes avaient ouvert le feu après que le pilote du bateau, un Espagnol, a agi «de manière suspecte» dans les eaux marocaines et refusé d’obtempérer. «Rien ne prouve que les passagers du bateau représentaient une menace - ce qui aurait été la seule justification légale pour que le Maroc leur tire dessus», estime Sarah Leah Whitson, directrice du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à Human Rights Watch. Pour elle, «les autorités se sont engagées à enquêter sur ce grave incident ; elles devraient le faire immédiatement, divulguer publiquement leurs conclusions, et traduire les responsables en justice».
Pour rappel, deux sections de l’Association marocaine des droits humains en plus de l’Observatoire du Nord pour les droits de l’Homme se sont dits «choqués» par l’incident ayant couté la vie à une jeune Marocaine lorsque la Marine royale a ouvert le feu surune pateras en direction de l’Espagne, depuis les côtes de Fnideq.