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Grand Angle

Maroc : Le ministère de l'Intérieur interdit la cérémonie de clôture du congrès des jeunes du PJD

Le Congrès de la jeunesse du PJD se fera sans cérémonie de clôture. Les autorités marocaines en ont décidé ainsi en interdisant, ce samedi, le rassemblement des jeunes sympathisants islamistes qui était prévu place des Nations Unies, à Tanger. Plusieurs cadres du parti  ont expliqué ce refus comme «un acte de vengeance». Explications.

Publié
TANGER -- 2600 jeunes sympathisants ont répondu à l'appel du PJD cette semaine
Temps de lecture: 2'

La cérémonie de clôture du premier congrès de la jeunesse du Parti Justice et Développement (PJD), qui était prévue ce samedi à Tanger, n’aura finalement pas lieu. Les autorités marocaines ont décidé de l’interdire pour «des raisons de sécurité et de maintien de l’ordre», a indiqué, sous anonymat, l’un des responsables du ministère de l'Intérieur à l’AFP.

«Hier (vendredi) vers 22H00 (…), un responsable des autorités locales nous a délivré un document interdisant cette cérémonie, qui devait avoir lieu sur la place des Nations unies», dans le centre-ville de Tanger, a indiqué, Khalid Bougueri, dirigeant PJDiste, joint au téléphone par l’agence de presse française.

Quelques 2600 jeunes sont en effet réunis depuis une semaine à Tanger dans ce qui constitue le premier rassemblement de la jeunesse du parti de la Lanterne depuis la nomination d'Abdelilah Benkirane à la tête du gouvernement. Bien que la présence du Premier ministre n’a pas été inscrite au programme, ce dernier devait tout de même prononcer «un petit mot» lors de la cérémonie de clôture, confie Khalid Bougueri.

«C’est une humiliation pour notre parti»

Les débats ont été intenses lors de ce congrès. Les critiques ont fusé, notamment sur l'entourage du roi, que les militants accusent de faire de l'ombre au gouvernement. «Qui gouverne véritablement le Maroc? Qui détient le pouvoir, le vrai pouvoir? Pourquoi ne pas prendre comme exemple l'expérience turque ou égyptienne?» s'est ainsi interrogé à haute voix un jeune islamiste.

«Nous sommes arrivés au gouvernement, mais pas au pouvoir. La preuve: cette cérémonie d'allégeance au roi» a ajouté un autre intervenant islamiste, en référence à la pratique de la Beyâa, qui a fait polémique dans les semaines qui ont suivis la Fête du trône. «Nous respectons le roi mais on ne se prosterne que devant Dieu», a lancé un autre participant.

Cette montée en charge de l’aile dure du parti contre la monarchie a essentiellement pris corps vers la fin du congrès. Pour de nombreux cadres du parti, elle constitue une explication vraisemblable du refus des autorités marocaines quant à la tenue de la cérémonie de clôture. Il s’agit d’«un acte de vengeance contre les travaux du congrès», a ainsi pesté Abdelali Hamiddine, un des dirigeants du parti.

«C'est une humiliation pour notre parti et il ne faut pas rester les bras croisés», a renchéri de son côté le député islamiste, Abdelaziz Aftati, auprès de l’AFP.

La hache de guerre vient donc d’être (re)déterrée. De mauvaise augure pour les rapports entre le roi Mohammed VI et le Premier ministre, que d’aucuns jugeaient déjà comme difficiles…

Curieux
Auteur : Gadiri heureux
Date : le 02 septembre 2012 à 23h18
Des jeunes au PJD. D'un côté ce devrait être l'avenir ces jeunes et de l'autre un parti qui conduit avec les yeux dans le rétroviseurs et les 2 pieds sur le frein.
Branleurs
Auteur : abdo447
Date : le 02 septembre 2012 à 22h42
Ces PJDistes sont complètement à côté de la Plaque !

Ça suffit le Business Politique sur Fond de Religion.
LA SECURITE D'ABORD
Auteur : HMIMID69
Date : le 02 septembre 2012 à 21h35
EN PLUS DE CE QU'IL A DIT HAMZA JE RAJOUTE QUE Mer. BEN KIRANE A FAIT PROFIL BAS SPONTANAIMENT CRAIGNANT LE DEBORDEMENT, IL A RESPECTE LES ROLES DE CHAQUE MINISTERE C'EST LA VRAIS DEMOCRTIE RIEN AVOIR AVEC LE (MAKHZENE) QUI NE VEAU RIEN DIRE AUJOURD'HUI ET SI VOUS SIGNIFIES DICTATURE VOUS VOUS TROMPEZ CAR MAKHZENE JADIS = (STOKAGE EN LIEUX SURES DES RESSOURSES RECOLTEES PAR LE VERSOMENT DES DONTS OU DES IMPOTS, L'ÉQUIVALENT AUJOURD'HUI DE LA CAISSE DE COMPENCATION.
Dernière modification le 02/09/2012 21:59
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Auteur : amir
Date : le 02 septembre 2012 à 19h19
ben kirane doit démissioner s'il veut garder le peu,le tres peu de crédibilité qui lui reste.
Sécurité
Auteur : Hamza
Date : le 02 septembre 2012 à 18h34
Le fait que cette cérémonie devait se faire en plein centre de tanger en milieu ouvert était risqué, car il n y aurait pas seulement eu des "sympathisants" du PJD , mais aussi des Adlistes et dautres excité qui aurait fait tourné cette cérémonie à l'affrontement, sans parler des manipulations obscures dont aurait pu être victime ce parti pour le décridibiliser.

La société bouillonne en ce moment, et en particulier dans la région de Tanger à cause des graves problèmes sociaux. Un affrontement avec les forces de l ordre aurait trés fortement décriblisé le PJD qui pronne le changement sans violence et par la voie démocratique.

Le congré de cette jeunesse PJD s'est déroulé dans de bonnes conditions, et c est la la preuve que le Maroc est devenu démocratique, des critiques envers le pouvoir et le makhzen que les marocains sous Hassan II n auraient même pas pu réver. Donc l'exercice démocratique est réussi.

Cette interdiction n'a finalement aucune portée anti-démocratique car le congré a eu lieu en toute liberté , et tous se sont exprimés sans aucune censure. Et c est la l essentiel. L interdiction de la cérémonie de cloture n est qu un détail qu il ne faut pas mal interpréter et sourtout ne pas le transformer en affrontement avec le makhzen , car l essentiel est ailleurs.
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