Des jeunes Marocains ont arboré les drapeaux nationaux et algériens à l’occasion du festival international des danses populaires qui s’est tenu du 12 au 18 juillet, en Algérie, dans la ville de Tlemcen à environ 70 km de la frontière qui sépare le Maroc de l’Algérie.
«Une véritable communion entre deux peuples que, peut-être, seule la culture et la créativité peuvent réunir, consolider», s’interroge le quotidien algérien El Watan dans son édition d’aujourd’hui, 19 juillet, trois mois après que le Maroc ait boudé la cérémonie officielle de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
Le 16 avril, le Maroc avait décidé de ne pas assister à l’inauguration officielle à laquelle il était invité parmi d’autres pays arabes. Deux jours plus tôt, le 14 avril, une délégation marocaine présidée par le ministre marocain de la culture, Bensalem Himmich, s’était rendue à Alger pour participer à la cérémonie organisée par l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Constatant, sur place, la présence d’un représentant de la «République arabe sahraouie démocratique» parmi les invités, le Maroc avait finalement décidé de faire demi-tour et de ne pas assister à l'inauguration officielle du 16 avril présidée par Abdelaziz Bouteflika.