Le ministère de la Santé est revenu, dans un communiqué diffusé aujourd’hui, sur le rapport publié le 20 juillet par l’ONUSIDA, trois jours avant l’ouverture de la 9e Conférence internationale de recherche sur le sida.
«Le Maroc, qui a atteint des résultats probants en matière de riposte au sida, est cité comme une exception et une meilleure pratique pour la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA)», indique le ministère de Houcine El Ouardi.
Ce dernier apporte d’autres chiffres : près de 150 000 femmes enceintes ont été testées pour le dépistage du VIH en 2016, contre 43 000 en 2012. De plus, le nombre de femmes enceintes séropositives suivies dans les centres de prise en charge au cours de l’année 2016 s’élevée à 215, avec une augmentation du taux de couverture passant de 33% en 2011 à 62% en 2016, dépassant largement le pourcentage observé dans la région MENA (moins de 20%).
«L’extension de l’offre de dépistage, qui a mobilisé plus de 1 000 centres de santé et 70 centres gérés par les associations, a permis de réaliser plus de 2,6 millions de tests VIH depuis l’année 2012», poursuit le ministère.
Ce dernier de préciser : «La proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique a augmenté de 37% (en 2011) à 63% (en fin 2016), dépassant la proportion de 53% observée dans la région MENA.»
En outre, le nombre de personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral a presque triplé, passant de 4 047 en 2011 à 11 246 à fin juin 2017, soit une augmentation de la couverture des personnes vivant avec le VIH par ce traitement de 20% (en 2011) à 51% (à fin juin 2017). Ce pourcentage est seulement de 24% dans la région MENA.