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Grand Angle

Maroc : François Hollande accueilli « comme il se doit » à Casablanca

Ni l’affaire Cahuzac, ni la pluie, encore moins les supporters rajaouis, n’auront réussi à reporter la visite de François au Maroc. Le président français est bel et bien arrivé, ce mercredi en début d’après-midi, au royaume pour une première visite d’Etat officielle, trois mois après celle effectuée en Algérie. Un accueil «très chaleureux» lui a été réservé pour l’occasion, à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, sur fond de musique qui renvoie à la question du Sahara, le tout sans le moindre baisemain. 

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Qui a dit que le conflit du Sahara ne figurait pas au programme de la visite de François Hollande au Maroc ? Bien au contraire. Le sujet lui a, même, été déroulé dès sa descente de l’avion, ce mercredi 3 avril, à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Le président français, venu accompagné de sa compagne Valérie Trierweiler, a, en effet, été accueilli sur fond de musique marocaine et pas n’importe laquelle. Il s’agit de «Nidae Al Hassan», cette chanson incontournable, composée et chantée en 1975 par plusieurs artistes marocains, commémorant la célèbre Marche verte des Marocains pour la libération du Sahara, alors occupée par l’Espagne. Un clin d’œil de la part du Maroc ? On n’en saura pas plus pour le moment.

La position de la France sur la question du Sahara devrait, en tout les cas, rester la même. La République soutient, en effet, le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme «base sérieuse et crédible» de discussion et souhaite une «solution négociée dans le cadre de l’ONU», rappelle l’AFP.

Pas de baisemain à l’horizon

Autre fait marquant de l’arrivée de Hollande au Maroc : le rituel du baisemain a, vraisemblablement, été mis de côté pour la visite du président du pays des droits de l’Homme. Le roi Mohammed VI, venu accueillir François Hollande à l’aéroport, en compagnie du prince héritier Moulay El Hassan et de son frère, le prince Moulay Rachid, s’est contenté de saluer, de loin, les responsables marocains présents sur place. Le président français devrait d’ailleurs profiter de sa visite pour souligner que «le Maroc a trouvé sa voie, va dans le bon sens, dans un contexte où les Printemps arabes offrent beaucoup de potentiels mais aussi des risques», a fait savoir un diplomate français, cité par l’AFP.

La compagne du président, Valérie Trierweiler, qui fait déjà des ravages sur les réseaux sociaux à cause de son «statut» particulier, est elle restée à l’écart, derrière le prince Moulay Rachid. Question de protocole. 

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