Le dirigeant de la Bank Al Maghrib, Abdelattif Jouahri, a déclaré hier mardi 26 que le déficit public du Maroc, qui est monté à plus de 7% l'an dernier, devrait frôler les 5,5% du PIB fin 2013, selon un communiqué de l’AFP. Un engagement avait été pris par le gouvernement pour le ramener à 4,8%.
Début février, le ministre de l’Economie Nizar Baraka avait avisé d’un déficit de 7% en 2012 contre 6,2% un an plus tôt, tout en confirmant un engagement de réduction à 4,8% en 2013. Abdelattif Jouahri, lui, estime que ce chiffre sera dépassé pour avoisiner les 5,5% et espère des mesures correctives.
Suite à cette envolée du PIB, l’agence Moody’s avait abaissé la perspective de la note souveraine (Ba1) du royaume, de "stable" à "négative", dans la foulée de l'annonce ministérielle. Nonobstant, le président de la banque s’est montré confiant à propos du taux de croissance amélioré par les récoltes céréalières et attend un résultat autour de 5%.