Et ce n’est pas le vote «Ecolo» (3ème puissance politique au Parlement UE) qui suffira pour inverser la tendance. Portée par la vague «verte», cette formation politique, composée de citoyens soucieux de l’environnement et majoritairement de sensibilité de gauche, ne possèderont pas suffisamment de…pouvoir pour se faire entendre à l’assemblée parlementaire européenne.
De plus, ils ont été élus pour porter un message clair, celui de faire pression sur toutes les politiques publiques destinées à faire de la protection de l’environnement une priorité…européenne.
Il y a donc peu de décideurs politiques légitimes et forts pour tenir tête aux orientations européennes en matière de circulation des flux migratoires. Y compris pour la migration dite économique et la politique des quotas.
Cette configuration laisse entrevoir une continuité, voire un durcissement, des politiques européennes. Mais également sur le plan intérieur. Que ce soit en France ou en Italie (plébiscite de Silvio Berlusconi), la donne ne va pas changer.
Alors que les effets directs de la crise économique donnent lieu au retour des «vieilles» pratiques (et propos) sur fond de xénophobie, de racisme et d’intolérance, la nouvelle carte politique devrait renforcer les promoteurs de ces discours. Des «promoteurs» qui ont su braconner sur les terres de l’extrême droite pillant sa base électorale, et maquillant le fond de la politique des partis nationalistes. Pis. Ils ont réussi à faire passer l’idée auprès des opinions publiques que grâce à eux et à leurs actions, l’extrême droite a été neutralisée.
Si les mouvements d’extrême droite ont dU mal à être visible et à se faire entendre, il n’en reste pas moins que les politiques européennes s’attachent à se faire l’écho de la volonté politique de ces «extrêmes» d’assainir le paysage des pays membres.
Pour preuve, le vent en poupe de la droite européenne…