En appel, le journaliste Omar Radi a été condamné à six ans de prison ferme, pour «viol» et «attentat à la pudeur», «espionnage pour l’étranger» et «atteinte à la sécurité de l’État». Le jugement de première instance a été confirmé, également pour Imad Stitou.
Pour RSF, l’AMDH et la Coalition marocaine des instances des droits humains, les irrégularités pointées lors du procès en première instance du journaliste Soulaiman Raïssouni n’ont pas été prises en compte en appel, alors que le nouveau verdit traduit un «acharnement» et «un entêtement» des autorités.
Condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour agression sexuelle sur un jeune homme se disant homosexuel, Soulaimane Raïssouni a vu sa peine confirmée en appel. Les deux parties pourraient se pourvoir en cassation.
En conférence de presse tenue ce vendredi en fin de matinée à Casablanca, les familles des deux journalistes condamnés en première instance, Omar Radi et Soulaimane Raïssouni, sont revenues sur le déroulement des procès de leurs proches en appel.