A moins de trois semaines des législatives du 28 avril, le Parti Populaire espagnol a présenté la liste de ses promesses électorales. Au grand dam des partisans du Polisario, le traditionnel appui de sa formation à «l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» s’est envolé.
Le Parti populaire espagnol a une proposition pour le moins controversée. Elle entend laisser aux migrantes sans-papiers arrêtées le choix entre donner leurs bébés à l’adoption ou bien se faire expulser. Une idée qui rappelle douloureusement l’histoire taboue du vol de nourrissons sous Franco.
En déplacement à Melilla, le chef du PP a rendu un «hommage» aux militaires espagnols, particulièrement les milliers de soldats morts lors de la bataille d’Anoual.
Le Maroc devrait se préparer à la possibilité d’élections anticipées en Espagne. En effet, les divergences entre le parti socialiste espagnol (PSOE) et sa majorité hétéroclite vont crescendo.
José Luis Rodriguez Zapatero est apprécié au Maroc. La présence de son grand-père à Larache pendant quelques années n’explique pas cette proximité. Elle est plutôt la conséquence de la relation privilégiée entre l’ancien chef du gouvernement espagnol et le roi Mohammed VI.