L’Assemblée nationale a consacré une séance au débat sur l’islamophobie en France, ce mercredi 26 mars 2025. Un sujet qui suscite depuis plusieurs années des tensions politiques et sociales. Entre dénonciation des discriminations vécues par les musulmans et rappel des principes républicains de laïcité et de lutte contre le séparatisme, les échanges ont reflété la profonde division
Pour la première fois dans l’histoire de l’Assemblée nationale, un débat sur l’islamophobie s’est tenu ce mercredi 26 mars 2025. Un moment à la fois nécessaire et amer, tant il révèle l’ampleur du déni politique autour de cette question qui touche plus de cinq millions de citoyens français.
En France, le sport n’est plus un terrain neutre, mais un champ de bataille idéologique : Dévoilement des athlètes et interdiction de la pause pour les footballeurs jeûneurs. Entre injonctions contradictoires des ministres et obsession de la régulation, l’État s’immisce jusqu’aux moindres détails de l’activité sportive. Neutralité ou contrôle ? À force de vouloir tout encadrer, la
En Europe, les championnats de football sont de plus en plus nombreux à décider ou à reconduire des mesures spécifiques, pour permettre à leurs joueurs musulmans de rompre leur jeûne, lors des matchs qui se tiennent en soirée. Mais en France, le débat sur la laïcité empêche tout accommodement pour les footballeurs musulmans.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a publié un message en réponse au secrétaire général du Parti de la justice et du développement, Abdelilah Benkirane, qui avait critiqué son discours sur la «laïcité» de l'État. Benkirane a ensuite répondu en s'excusant et a réitérant sa déclaration destinée «à ceux qui voulaient l'exploiter à de