Considéré comme le leader du mouvement de libération des femmes dans le monde arabe, Qasim Amin défendit ses idées en Egypte à partir du XIXe siècle dans des ouvrages qui furent des références en la matière. Controversés par ailleurs et attaqués par les religieux, ces livres créèrent un vif débat dans toute la région, même des décennies après son
En l'an 21 de l'hégire, durant le mois de Ramadan, Amr Ibn al-Aas, compagnon du Prophète, supervise la construction de la première mosquée d'Égypte et de tout le continent africain, après avoir défait l'Empire byzantin. Histoire d’une mosquée qui a été détruite «volontairement», plus tard, à la vielle des Croisades.
L’écrivain égyptien Taha Hussein fut un modèle de persévérance et de combativité. En effet, sa situation de handicap devint un catalyseur, faisant de lui un intellectuel précurseur de la littérature arabe moderne, même lorsque son œuvre se confrontait à la censure.
Issu d’une famille pauvre mais qui perçut tôt en lui son amour pour le chant et la musique, Abdel Halim Hafez fascina le monde par ses chansons qui continuèrent à être reprises, même quarante ans après sa mort en Egypte.
Ahmed Zewail fut considéré comme l’un des précurseurs de la science au cours des dernières décennies. Son riche parcours lui valut nombre de distinctions qui furent couronnées par le prix Nobel de chimie, en 1999.
Née en France d’un père algérien et d’une mère libanaise, Warda El Djazairia débuta son parcours artistique dès l’enfance. Connaissant précocement le succès, elle fut pourtant éloignée d’Egypte sur décision du président Gamal Abdel Nasser après la fuite de rumeurs impliquant des officiels égyptiens. Finalement, ce fut au Caire qu’elle réélit domicile pour
Najib Mahfoud (ou Naguib Mahfouz) fut un romancier égyptien dont la notoriété devint internationale au fil des années. Il fut le premier arabe à recevoir le prix Nobel de littérature. En 1995, des extrémistes islamistes tentèrent de le tuer, après l’avoir taxé de renier sa foi et sa religion. Il n’en sortit que plus fort de ses idées intègres et de son succès incontestable.
A la chute du régime monarchique en Egypte (1952), Oum Kalthoum fut perçue comme une chanteuse des temps révolus. Elle fut interdite de diffusion, ce qui la poussa à prendre sa retraite. Mais Gamal Abdelnasser intervint pour la convaincre de revenir sur sa décision. Le guide de la Révolution des officiers libres fit de la suite de son parcours artistique une véritable gloire du monde arabe.