L’oléiculture participe à hauteur de 5% du PIB agricole marocain, un taux qui pourrait être supérieur si les réformes entamées dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) englobaient tous les vecteurs de la filière. Alors que les résultats de la production de la dernière saison oléicole semblent sur la bonne voie, les exportations de l’huile d’olive sont particulièrement loin du compte.
Une nouvelle campagne visant à lutter contre la production informelle d’huile d’olive, qui ne respecte pas toujours les recommandations émises par le Conseil oléicole international, va être lancée. Son coût plus élevé et son taux d’acidité parfois plus de deux fois supérieure aux normes en vigueur sont dans le collimateur de la Fédération nationale d’huile d’olive.