Hamid Chabat ne perd pas espoir pour une rencontre avec le roi Mohammed VI. Sa popularité et son leadership en dépendent. Au Sahara, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI) a annoncé que sa réunion avec le monarque est prévue pour la semaine prochaine. Est-ce là une manière pour le SG du PI de forcer un arbitrage royal dans la crise qui l’oppose à Benkirane ?
La guerre médiatique entre le PJD et l’Istiqlal, se poursuit sans le moindre répit. Après que les islamistes aient désavoué le patron de la Balance sur ses revendications sur le Sahara oriental, voilà qu’éclate un nouveau front de combat entre les deux grands partis, cette fois il se situe au Sahara occidental.
La vie politique dans notre pays semble condamnée à l’immaturité. Arriver à un niveau de sagesse semble au dessus de ses capacités. La manière dont a été gérée la décision du parti de l’Istiqlal de se retirer de la coalition gouvernementale est un exemple d’immaturité politique.
Le Sahara oriental est le nouveau terrain de dispute entre le PJD et l’Istiqlal. Chabat appelait, il y a quelques jours, à sa récupération. Des propos dénoncés, en son temps, par le gouvernement algérien. Mais voilà que les islamistes de la Lampe surfent sur cette même vague en dénonçant, depuis Alger, les appels du secrétaire général du la Balance.
Deux jours après la décision du Conseil national de l’Istiqlal de se retirer du gouvernement Benkirane, l’heure est à l’expectative. Le PJD, sur un ordre de Benkirane, opte pour le silence. Hamid Chabat, quant à lui, attend un rendez-vous avec le roi Mohammed VI pour soulever la carte qui serait, bien entendu, conforme à l’arbitrage royal. Analyse.
Hamid Chabat n'a pas sa langue dans la poche. Lors d'un meeting tenu à Fès dimanche dernier, le patron de l'Istiqlal a descendu le gouvernement, révélant que plusieurs membres du PJD sont poursuivis pour corruption et que la moitié des ministres sont des «ivrognes». Propos véridiques ou simple provocation ? Abdelilah Benkirane, patron du PJD et chef du gouvernement ne se prononce pas sur ces cas précis, mais appelle Chabat à la
Benkirane brandit la menace de recourir à des élections anticipées. Sa majorité est au bord de l’implosion. Le PJD est la seule formation qui pourrait sortir gagnante d’une telle perspective. Les islamistes ont le vent en poupe alors que les autres partis sont au creux de la vague.
En dépit des oppositions idéologiques entre le PPS et le PJD, les liens entre les islamistes et les anciens communistes ne cessent de se raffermir, au sein du gouvernement marocain. Les élections partielles d’hier en sont la preuve. Si le PPS de Nabil de Benabdellah a pu glaner un siège dans la circonscription d’El Youssoufia, c’est grâce au soutien des militants de la Lampe. Les cinq sièges mis au vote dans autant de
Trois semaines après la présentation du mémorandum de l’Istiqlal, le chef du gouvernement sort de sa réserve, affirmant que son parti n’entend pas se soumettre ni à la «pression» ni au «chantage». Benkirane s’est dit également prêt à retourner à l’opposition si le roi Mohammed VI lui demande de quitter son poste.