Le 11 janvier marque la publication du Manifeste de l’indépendance, soumis en 1944 au Protectorat français pour exiger la fin de la présence coloniale au Maroc. Malika El Fassi est la seule femme à signer le document, parmi plus de 60 acteurs politiques et syndicaux de la résistance.
Le 11 janvier 1944, soixante-dix nationalistes marocains rédigeaient un Manifeste exigeant l’indépendance du pays. Ce texte marqua un tournant dans l’histoire du Maroc, où les rapports entre le Protectorat et le mouvement nationaliste étaient de plus en plus tendus.
Comme chaque période de l’année, entre la fin du mois de décembre et le début de janvier, des ex-membres soufflent en cachette les bougies commémorant l’anniversaire de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM). Un nom qui résonne toujours dans les esprits de ceux qui ont été encadrés par cette organisation ou ayant activement contribué à sa création et à son
Le Maroc disposait, dès décembre 1955 d’un premier gouvernement conduit par M’Barek Bekkay. Ce dernier conduira un autre gouvernement avant que son cabinet ne soit remplacé par celui d’Ahmed Balafrej.
Sous le règne de Hassan, il y a un avant et un après Marche verte. Cette initiative historique avait nettement consolidé son pouvoir. Non seulement l’opposition ne contestait plus la monarchie mais acceptait de s’engager dans le jeu démocratique en abandonnant la lutte armée.
Peu avant la fin du Protectorat, les rapports entre les partis de l’Istiqlal et de la Démocratie et de l’indépendance étaient minés de conflits, dans une course effrénée aux postes-clés du pouvoir. Contre ses rivaux politiques, le parti d’Allal El Fassi recourait même aux liquidations et à la torture.
C’est en 1908 que des notables remettent au sultan Moulay Abd al-Hafid un mémorandum de réformes politiques, instaurant un parlement. Le 12 août 1956, le roi Mohammed V inaugurait une session du Conseil national consultatif, un organisme dont les membres étaient désignés et non élus. Les urnes n’entrent en jeu qu’en 1963. Depuis le parlement a tangué au grès des aléas de la politique avec parfois des phases