La pandémie du coronavirus ajouterait-elle le Hajj de cette année à la longue liste des évènements et fêtes religieuses annulés ? La question a été posée au ministre des Affaires islamiques marocain lors de son passage, du jeudi 28 mai, à la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants.
«Nous ne disposons d’aucune notification ou communication officielle de la part du ministère saoudien du Hajj concernant ce qui va se passer lors des prochains jours», a-t-il reconnu. «Néanmoins nous avons une correspondance du ministre saoudien, datant du mois de mars, qui demande d’attendre avant de conclure des contrats», a expliqué Ahmed Taoufiq aux députés.
Et d’affirmer que «jusqu’à présent, nous n’avons signé aucun contrat lié aux services d’hébergement, de transport et de subsistance (…) Le pèlerinage nécessite une organisation particulière, des mesures et du temps», soulignant que la tenue du Hajj de cette année «est entre les mains des autorités saoudiennes».