Marrakech a accueilli, les 4 et 5 mars, une nouvelle session du Processus de Varsovie consacrée à la lutte contre le terrorisme et le financement illicite des groupes, annonce le Département d’Etat américain dans un communiqué publié jeudi 5 mars.
Autour de la même table, des représentants, dont certains de pays arabes et d’Israël, ont examiné les menaces d’Al-Qaida, de Daesh et de leurs relais au Sahel sur leur sécurité. «C’est un indicateur du réchauffement des relations entre Jérusalem et certains pays arabes», explique The Times Of Israel en raison de la présence d'un officiel de Tel-Aviv à ce groupe de travail.
Une fois n’est pas coutume, «le nom du responsable israélien qui a participé» à l’événement «ne peut être révélé pour des raisons de sécurité», affirme la même publication.
Les médias israéliens avaient pourtant publié en chœur le nom de la représentante du gouvernement Netanyahu lors de la rencontre sur la sécurité maritime, organisée à Manama les 21 et 22 octobre dernier : Mme Dana Benvenisti-Gabay, qui dirige la direction de la sécurité régionale et du contre-terrorisme au ministère des Affaires étrangères.
Au même titre qu’Israël, le Maroc est un acteur principal du Processus de Varsovie, et ce depuis son lancement le 14 février 2019 dans la capitale polonaise à l’occasion de la Conférence ministérielle sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. Le royaume y avait été représenté par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait conduit la délégation de son pays.
Le Processus de Varsovie a mis en place des groupes de travail sur la cybersécurité, la protection des droits de l’Homme, la sécurité maritime, la sécurité énergétique, la prolifération des missiles et la lutte contre le terrorisme.