Le ministère de l’Intérieur a interdit une section du PJD à Rabat d’organiser, en coordination avec la jeunesse du parti, ses «journées portes ouvertes», initialement programmées du 28 au 31 décembre.
La mesure a été condamnée par les islamistes de la capitale. Ils ont d’ailleurs observé, hier à la même place où ils prévoyaient d’installer une tente pour recevoir les citoyens, un sit-in de protestation.
La direction de la Lampe ainsi que les ténors de la formation n’ont pas encore communiqué sur cette interdiction. Seul Nabil Chikhi, président du groupe parlementaire du PJD à la Chambre des conseillers, a réagi à cette interdiction.
«Certains parties tiennent à contredire la logique de la constitution et de la loi, et de privilégier des petits calculs connus de tous», a-t-il déclaré au site d’actualité du PJD. Et de préciser que «ce comportement soulève des interrogations (…) alors que les journées portes ouvertes étaient destinées à contribuer à encadrer les citoyens, communiquer avec eux et prendre acte de leurs préoccupations».
A rappeler que la section de la Lampe à Rabat a organisé trois éditions consécutives de ses «journées portes ouvertes» sans noter la moindre intervention du ministère de l’Intérieur.