Les membres du groupe CGEM à la Chambre des conseillers, représentant la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ont réagi ce mardi à la polémique autour de l’élection du représentant du patronat au bureau de la Chambre haute.
Dans une mise au point adressée à Yabiladi, les représentants de la CGEM expriment leur «mécontentement» suite aux informations relayées sur ledit sujet et affirment que «la réunion pour la désignation du représentant du Groupe CGEM à la Chambre des conseillers a eu lieu en présence de tous les membres (7)». Une réunion qui a aussi «abouti à la volonté d’autres membres du groupe de présenter leurs candidatures pour ce poste».
«Un appel au vote démocratique a donc été engagé et a conclu à la désignation par tous les membres (sauf un membre du groupe qui a préféré quitter la réunion refusant de se plier au verdict des urnes), de M. Abdelhamid Souiri en tant que représentant du groupe CGEM au sein du bureau de la Chambre des conseillers», poursuit la mise au point.
Le document affirme que «la décision du groupe parlementaire CGEM est une décision souveraine, répondant à un besoin de renouvellement et bâtie sur la conviction que les postes au sein de la Chambre des conseillers sont des responsabilités et non des droits acquis».
Lundi soir, l’ancienne présidente du groupe de la CGEM à la Chambre des conseillers et fondatrice de l’agence A3 Communication et du Festival Gnawa, Neila Tazi, a dénoncé dans une lettre, relayée par Yabiladi, «le responsable de son éviction». Elle évoque aussi, dans sa lettre adressée à Abdelilah Hafidi, président du groupe de la CGEM à la Chambre haute, l’«absence totale de transparence, de rigueur et de rectitude» dans «la méthode employée» pour désigner son successeur au bureau de la Chambre des conseillers.