Selon La Presse Canadienne, il faisait face à quatre chefs d’accusation qui sont : « complot pour faire exploser à l'engin explosif, participation aux activités d'un groupe terroriste, facilitation d'une activité terroriste et d'extorsion en association à un groupe terroriste ». Tout est parti vite ce jeudi. En effet, le juge Claude Leblond n’a pas fait lecture de sa sentence, vu que l'avocat de l’accusé s’est présenté à la cour avec 45 minutes de retard. Le mis en cause a désormais un délai de 30 jours pour faire appel.
Les autorités canadiennes accusent Saïd Namouh d’appartenir à Global Islamic Media Front (GIMF), décrite comme l’outil de propagande d'Al-Qaïda. Les preuves contre l’accusé sont essentiellement le contenu vidéo de son ordinateur. L’accusation s’est donc basée sur son appartenance supposée au GIMF, et a fait aussi témoigner à la barre une experte américaine, Rita Katz, présidente et la fondatrice du site Intelligence Group, une organisation privée étudiant l'expansion du terrorisme sur Internet.
Saïd Namouh a été arrêté le 12 septembre 2007 à Maskinongé en Maurice. Depuis lors, il était emprisonné. Une remise en liberté lui a d’abord été refusée en février 2008 avant son procès. En juin dernier, sa requête visant à invalider certains articles de la loi sur le terrorisme avait également été rejetée.