Un ressortissant marocain (R. A.) soupçonné d’extrémisme religieux a été expulsé pour la deuxième fois par les autorités italiennes, a indiqué mercredi le site du quotidien Il Giorlane, en citant le ministère italien de l’Intérieur. Le suspect a précédemment été expulsé, mais il a réussi à revenir en Italie avec un visa de dix jours, indique la même source.
L’homme, âgé de 43 ou 44 ans, a été arrêté à Côme (nord de l’Italie) et expulsé dans un avion au départ de l’aéroport de Venise. Ce visa lui a été octroyé pour lui permettre d’assister à une audience à Plaisance, après son expulsion en mai pour avoir montré des signes de radicalisation «lors d’un séjour en prison pour petite délinquance». Ainsi, il a été décrit par les enquêteurs comme étant «proche des milieux extrémistes islamistes».
Le Parquet italien lui reproche «une série de crimes depuis 2001, quand il a été condamné à deux ans et huit mois pour agression sexuelle à Parme et quand en 2007, il a été arrêté pour le même type de crime», selon Riccardo De Corato, conseiller à la sécurité régionale. Cité par Il Giornale, ce dernier explique qu’en 2008, R. A. «a violé deux jeunes de vingt ans». Ainsi, le responsable explique que «cette procédure d’expulsion est appliquée non seulement aux crimes liés au terrorisme et au radicalisme religieux, mais aussi à tous les autres. Nous nous sommes débarrassés de lui en 2001 déjà».
Pour rappel, 51 personnes ont été expulsées d’Italie cette année pour extrémisme religieux et 288 depuis janvier 2015, a conclu le ministère.