Une étude menée conjointement avec le Secrétariat général du gouvernement a débouché sur une proposition pratique relative à l'adoption d'un projet de loi sur la protection du patrimoine tout en y incluant les trésors humains vivants en tant que patrimoine immatériel, indique samedi le ministère de la Culture et de la Communication.
La même source rappelle que ce début d'année a été marqué par la promulgation du décret 2.17.644 stipulant l'inclusion du site archéologique de Jbel Irhoud sur la liste du patrimoine conformément à la loi 22.80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité.
Il s'agit aussi d'un projet de décret en cours d'approbation visant à inscrire la Kasbah d'Amridil, située à Ouarzazate, sur la liste du patrimoine, relève le ministère, qui rappelle d'autres décisions pour effectuer des études et des recherches sur l'inscription de nombre de sites historiques sur cette liste, dont le site "Noul Lamta" dans la commune rurale d'Asrir (province de Guelmim), et la Kasbah de Ghailan (Tanger) outre le site archéologique Zilil dans la commune de Had Gharbia. Le ministère rappelle aussi sa décision relative à l'inscription du Golf de Tanger et la Médina de Taza sur la même liste.
A Oujda, cinq bâtiments rejoignent le patrimoine historique national, en l'occurrence Bank Al-Maghrib, le palais de justice "Seddad", la bibliothèque Cherif Idrissi (Dar lmakhzen), cinéma"Vox" et la cathédrale "Saint-François-Xavier". S'ajoutent également à la liste d'autres sites dans la région de l'Oriental à savoir le palais municipal, la poste, la gare ferroviaire et l'hôpital Al Farabi. Ces décisions concernent aussi le tribunal de la famille à Nador.