L’initiative de la tenue de cette première rencontre a été prise conformément au souhait du roi Mohammed VI et de son gouvernement « d’œuvrer pour intégrer cette communauté dans l'action sociale et les chantiers de développement humain » dans lesquels s’est engagé le Maroc depuis quelques années, précise-t-on dans le communiqué du ministère. Il s’agit également pour le gouvernement d’Abbas El Fassi d’une opportunité visant à « mobiliser » la diaspora marocaine en vue d’une « optimisation de leur contribution au développement économique et social des différentes régions du Royaume. Ce, à travers l’apport de leurs compétences ainsi que de leurs ressources.
Ce conclave, qui regroupera les représentants de 500 associations marocaines et étrangères, permettra de mettre l’accent sur le rôle des associations des MRE qui font figures de structures complémentaires à l’Etat et qui contribuent beaucoup à la coordination des « efforts solidaires » déployés par les Marocains de l’extérieur pour le développement du Royaume. Des efforts qui s’alignent parfaitement dans le même sens que les « orientations générales des programmes de développement national », ajoute le communiqué.
Le département de Mohamed Ameur insiste également, à travers le même communiqué, sur le fait que cette manifestation s’attellera à « confirmer le rôle des associations en tant qu'acteur complémentaire des efforts de l'Etat et celui des MRE ». Ces derniers, grâce à leur ouverture internationale et l’expérience acquise auprès de leurs pays d’accueil, constituent des « leviers » pour le développement économique de leurs régions d’origines respectives. Une façon d’apporter leur pierre à l’édification du piédestal qui portera le Maroc un peu plus haut dans le rang des pays émergents.
Le communiqué poursuit en soulignant que les participants à ce premier Forum auront à répertorier et à évaluer « les projets de développement à l'actif des associations des Marocains du monde » et réfléchirons à la réalisation « d'une plate-forme adéquate de coordination entre les bailleurs de fonds et les porteurs de projets de co-développement au Maroc ».
Cette rencontre - qui verra la participation de plusieurs départements ministériels, organismes publics et agences de coopération internationale - sera ainsi un cercle d’échange et de partage d’idées entre différentes associations d’émigrés marocains à propos, entre autres sujets, de la mise sur pied de « mécanismes institutionnels censés inciter et accompagner les projets de développement des Marocains du monde ».