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Breve

Quand le Maroc est utilisé comme marque à l'étranger

Publié
Logo de la marque colombienne Marruecos 1986, basée à Bogota. / DR
Temps de lecture: 1'

La marque colombienne Marruecos 1986, basée à Bogota, célèbre sa troisième décennie sur le marché national et prévoit son expansion, rapporte le site web Fashion Network.

2018 sera l’année de l’extension nationale pour Marruecos 1986. La marque de chaussures et d’accessoires cherche à rejoindre le sud et le sud-ouest du pays avec des partenariats commerciaux et étudie la possibilité de pénétrer sur le marché régional pour 2019, en commençant par le Pérou et l’Équateur. Plus de 15 000 paires de chaussures sont produites annuellement, en plus des accessoires et d’autres articles.

Ce n’est pas la première fois que le Maroc est utilisé comme marque à l’étranger. L’Israélienne MoroccanOil, dont les produits à base d’huile d’argan portent la mention «Made In Israel», fait sensation aux Etats-Unis. Et fait grincer des dents au Maroc : «Ce n’est pas un produit israélien. La société affirme que ce produit est made in Israël alors qu’il est fait à base d’huile d’argan marocaine. Elle n’a pas le droit d’utiliser cette appellation géographique car elle désigne l’huile d’argan, la seule huile spécifique au Maroc», avait déclaré à Yabiladi en 2013 Mohamed Ourais, président de l’Association marocaine de l’indication géographique de l’huile d’argane (Amigha).

imtiyaz
Date : le 12 septembre 2017 à 14h28
. Grace aux travailleurs et artistes marocains souvent ignorés et mal payés. .
FATEM95
Date : le 12 septembre 2017 à 14h14
L'article parle de deux choses complètement différentes. Utiliser le nom du pays comme une marque est plutôt une chose positive et je dirais même une fierté pour les marocains. Car une marque doit être portée par un nom rappelant quelque chose de prestigieux et qui fait rêver. D'ailleurs malgré la réapparition du terrorisme l'image du Maroc reste très bonne notamment dans les pays hispaniques et anglo-saxons. C'est un véritable trésor immatériel pour notre pays. Pour l'affaire israélienne on est sur autre chose. Ce n'est ni plus ni moins une escroquerie de notre patrimoine qu'essaie de faire ce pays depuis un certain nombre d'années. Il s'est mis d'abord dans la tête de vouloir reproduire la culture de l'arganier en dehors de son environnement naturel marocain du côté d'Essaouira. C'est un défi scientifique qui ne donne pas pour l'instant les résultats escomptés. Derrière il y a des enjeux économiques gigantesques. Partout où vous allez dans le monde les produits cosmétiques à bases de l'huile d'argan ne se comptent plus. Notamment aux USA et en Asie. Faute de produire cette huile, la solution est de tricher. Exporter l'huile marocaine en la faisant passer pour israélienne. Je me demande s'ils ne profitent pas du vide juridique. Mais c'est au Maroc de riposter et de mettre davantage en valeur ses produits. Mais c'est un autre sujet.
Dernière modification le 12/09/2017 14:28
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