Entre les autorités marocaines et Amnesty International, c’est toujours la guéguerre. Après la publication du rapport sur la torture au Maroc par l’ONG, le Maroc a vivement réagi en rejetant toutes les accusations et en dénonçant la «partialité» et le «manque d'objectivité» du document.
Lors d’un point de presse tenu mardi à Rabat, la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme, a déclaré que «les autorités marocaines ont exprimé dès le 19 mai 2014 leur étonnement face au choix de cibler le Maroc parmi les pays retenus dans le cadre de la campagne mondiale contre la torture intitulée Stop Torture».
Selon la délégation, le choix du Maroc parmi les 79 pays qui pratiquent la torture est «surprenant». Les autorités ont aussi nié «catégoriquement» les conclusions sur certaines formes de tortures, expliquant qu’elles sont basées sur une «appréciation manifestement biaisée de la situation qui renvoie à une époque révolue».
Enfin, selon la délégation, l’ONG n’a pas pris en compte «la mise en œuvre d'actions et mesures pour combattre la torture et autres mauvais traitements».