Abdellah Nahari ne s’attendait certainement pas à voir ses propos scandaleux sur les victimes de l’effondrement des trois immeubles de Bourgogne, à Casablanca, repris par la presse électronique marocaine. Pour faire face aux critiques dont il fait l’objet depuis, le cheikh d’Oujda a publié hier, lundi, un droit de réponse en vidéo, dans lequel il accuse, notamment, les journaux web d’avoir diffusé des mensonges à son sujet.
Le prédicateur avait pour rappel estimé, dans une précédente vidéo, que les victimes de l’effondrement étaient mortes parce qu’elles n’ont pas été faire la prière d’Al Fajr à la mosquée, le tout avec un ton blagueur omniprésent. Pour lui, la presse électronique marocaine «laïque» n’a retenu qu’une partie de son discours. Il accuse également celle-ci d’avoir zappé la partie dans laquelle il expliquait que les vrais responsables de l’incident étaient les autorités locales.
Et alors qu’il n’avait prononcé aucun mot de compassion envers les victimes dans la première vidéo, dans la nouvelle, il assure qu’ils sont morts en martyrs et présente même ses condoléances à leurs familles. Il n'est jamais trop tard !