La lutte contre la corruption au Maroc se heurte à plusieurs difficultés. L’Instance Centrale de la Prévention contre la Corruption (ICPC) déplore notamment le manque de collaboration de l’administration marocaine.
Selon son président Abdeslam Aboudrar cité par Efe, la lutte contre ce fléau est confrontée au «manque de coordination» avec d’autres organismes touchés par la corruption, à «la participation insuffisante» de certaines parties de l'administration publique et à la difficulté d'accès à l'information.
Ces problèmes sont liés aux facteurs logistiques et organisationnels, mais aussi au «manque de volonté dans certains secteurs», a souligné Aboudrar lors de la présentation du bilan de la lutte contre la corruption des cinq dernières années.
A noter que l’ICPC sera bientôt remplacée par l’INPPLC (Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption).