Avec un score de 58,01/100, le Maroc est classé 91ème sur 132 nations de l’Indice de progrès social 2014. Un rapport sur cette question vient d’être publié par The Social Progress Imperative, une organisation à but non lucratif financée par plusieurs fondations mondiales.
L’indice de progrès social est déterminé sur la base de trois indicateurs, eux-mêmes déclinés en plusieurs familles de sous indicateurs. Il s’agit des besoins humains fondamentaux, les fondements du bien-être et les opportunités qui concernent notamment les droits personnels, la liberté individuelle ou encore la tolérance. Cette année, la Nouvelle Zélande arrive en tête du classement mondial avec un score de 88,4. Le Suisse, l’Islande et les Pays-Bas la suivent, tandis que la France et l’Espagne arrivent aux 20ème et 21ème rangs.
Le Maroc, au 4ème niveau du progrès social mondial
Dans la région MENA, Les Emirats arabes unis offrent les meilleures conditions de progrès social, suivis d’Israël et du Koweït. Au niveau du Maghreb, le Maroc est devancé par ses deux voisins, la Tunisie et l’Algérie qui arrivent respectivement au 70ème et 87ème rang.
Le rapport regroupe l’ensemble des 132 pays en 5 cinq niveaux avec en plus, un pallier inférieur. Le Maroc se situe au 4ème niveau, avec notamment plusieurs pays du Moyen Orient et ceux du Maghreb. «Ces pays sont étroitement rassemblés quand on considère le score de leur indice de progrès social d'Index, cependant ils ont des forces et faiblesses largement différentes», explique le rapport.
Le Maroc pour sa part présente beaucoup plus de forces que de faiblesses vis-à-vis de ses paires. Il est, à titre d’exemple, meilleur quand il s’agit notamment de Nutrition, la qualité de l’approvisionnement en électricité, ainsi que les décès dus aux maladies non transmissibles entre l’âge de 30 et 70 ans. Un autre point fort du royaume : le nombre d’utilisateurs d’internet. D’après les statistiques de 2012 en effet, 55% de la population marocaine est connectée à internet, ce qui fait du pays, le premier au Maghreb et le troisième sur le continent africain.
Par ailleurs, ses points faibles touchent essentiellement le taux d’alphabétisation des adultes, la parité des sexes dans les effectifs du secondaire, la liberté de religion ainsi que la biodiversité et l’habitat. Selon le rapport, le Maroc «bénéficierait d'un plus grand investissement dans la durabilité des écosystèmes».
Par le biais de telles publications, The Social Progress Imperative entend contribuer à «l’amélioration de la qualité de vie des peuples à travers le monde, particulièrement les moins bien lotis, en promouvant le progrès social mondial». L’édition 2014 est le résultat de deux ans de travaux de recherche réalisés par un ensemble de chercheurs et experts.