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Lutte anti-corruption au Maroc : 19 conseillers locaux éjectés de leur siège

Un grand nettoyage vient d’être effectué par  Mohand Laensar, le ministre marocain de l'Intérieur. Pas moins de 18 conseillers locaux ont été relevés de leur fonction par le département qui a aussi dissout un conseil communal en entier. Raisons de ce coup de balai : de nombreuses irrégularités notées dans le rapport de l’inspection générale relevant de l’Administration territoriale.

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Après la Justice, c’est donc au tour de l’Intérieur de procéder à un nettoyage de printemps. Le ministre Mohand Laensar a révoqué 18 conseillers locaux et dissout tout un conseil communal, apprend-t-on du quotidien Al Bayane. La décision a été révélée sur le Bulletin officiel numéro 1195, datant du 12 septembre 2013. Elle fait état de 7 conseillers communaux qui ont été démis de leur fonction dans la préfecture de Salé et 6 autres qui ont été également remerciés à Azilal.

Pour assainir l’administration, le ministère de l’Intérieur n’y est certainement pas allé de main morte. Le département n’a pas épargné la commune de Smima dans la province de Taza, où le président et trois de ses vice-présidents ont été éjectés de leur siège. De même, à la commune de Toughlite dans la province de Sidi Kacem, le président a également été relevé de ses fonctions. Une mesure aussi valable pour le président de la commune de Mers El Khir dans la préfecture de Skhirate-Temara.

Plusieurs infractions dans le rapport de l’inspection générale de l’Administration

Comme le souligne la source, la plus grande action a été opérée dans la province de Settat où tout le conseil communal de Beni Khalouk a été complètement dissout. 

La décision de révoquer ces conseillers locaux et présidents de communes survient après le rapport de l’inspection générale relevant de l’Administration territoriale qui a signalé bon nombre violations des lois et règles en vigueur, relatives à la charte communale. La note de l’inspection générale signale, entres autres manquements, des violations des dispositions procédurières pour les marchés publics, la non-justification de dépenses et le non-respect des lignes et rubriques financières.

Déjà début septembre, le département de la Justice avait montré la voix pour lutter contre la corruption. Il a avait procédé à la révocation de quatre juges et mis en la retraite anticipée cinq magistrats. Neuf autres juges avaient également été suspendus par le même ministère.

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