«Sur instructions royales», le parc d'Ain Sebaâ sera réhabilité, selon une dépêche de L’Economiste. D’après la même source, le nouveau zoo d'Ain Sebaâ gardera son emplacement actuel à l’angle de l’ancienne route de Rabat et du boulevard Mimosa, selon les termes de la convention dont L’Economiste détient la copie. Il sera cependant agrandi et passera ainsi d’une superficie de 2,5 à 10 hectares. Cette extension se fera sur un terrain relevant du domaine public communal comprenant, entre autres, un ancien parc de jeux délaissé, l’objectif étant de doter la ville d’un parc de jeux et d’un espace boisé récréatif et didactique.
En outre, la convention de maîtrise d’ouvrage déléguée y afférent devrait être signée très prochainement, indique la même source. La wilaya de la région a été désignée comme maitre d’ouvrage, tandis que Casa-Aménagement sera le maitre d’ouvrage délégué.
«Je me méfie de la manière dont ce sera géré»
A cette nouvelle, les militants écologiques se réjouissent. C’est le cas d’Oussama qui, avec son groupe, n’a cessé de dénoncer l’état insalubre du zoo depuis qu’il l’a découvert en 2009. «Ça ne peut qu’être réjouissant, surtout au vu et au su des conditions abominables dans lesquels vivaient les animaux», confie-t-il.
Cependant, les réjouissances pour le jeune citoyen s’arrêtent là. «Je me méfie un peu de la manière dont ça va être géré», dit-il prenant en exemple le nouveau zoo de Rabat. «Après la destruction de l’ancien zoo, les animaux sont restés dans les locaux soumis au stress des constructions. Il y avait eu des pertes d’animaux», relève-t-il. Oussama «espère» que cela ne se reproduira pas à Casablanca et que les animaux seront à l’abri pendant les travaux de construction du nouveau zoo. Pour lui, «Il y a un effet d’annonce certes, il faudrait que l’aspect du confort des animaux soit sérieusement pris en compte».
Autre inquiétude: le facteur temps. Oussama espère que le temps entre l'annonce de la réhabilitation du zoo et le démarrage des travaux «ne sera pas trop long, comme ce fut le cas pour bien d'autres projets».
Des raisons de se méfier?
L’Economiste rapporte que le maire de Casablanca, Mohamed Sajid, avait inscrit ce projet à l’ordre du jour de la session de février du Conseil de la ville. Cependant, ladite session était prévue le 27 février dernier, mais les élus locaux étaient aux abonnés absents. Sur un total de 147, seule une dizaine d’élus étaient présents, rapporte Aufait, soulignant que la rencontre a été reportée, sans préciser la date.