A Ceuta, parier sur le Maroc pour «garantir le développement» de l’économie locale, ne relève pas du simple slogan. Kissy Chandiramani, la responsable du département des Finances au sein de l’exécutif de droite présidé par Juan Vivas, proposera dans les semaines à venir au Parlement d’approuver un projet de loi portant réduction de 50% de l'impôt indirect sur les produits les plus achetés par les touristes marocains.
Sont concernés par cette offre : les vêtements, les chaussures, les bijoux et les téléphones portables, rapporte vendredi Europa Press. Mme. Chandiramani espère que la baisse de cette taxe sur ces produits freinera la fermeture des commerces dans la ville et la perte de postes d’emplois. Les Marocains sont, d'ailleurs, les principaux clients de Ceuta.
La mesure proposée par le gouvernement a déjà fait l’objet d'une discussion, en septembre, entre les représentants des professionnels et les syndicats, conclue par son approbation. Ceuta parie en effet sur le «maintien de bonnes relations avec le Maroc pour changer la structure économique de Ceuta» et «garantir le développement d'une Ceuta plus technologique et durable». Une annonce faite par Kissy Chandiramani, lors de la présentation le 22 novembre du budget 2024 de la ville devant le Parlement local.