Le sélectionneur de l’équipe nationale espagnole, Luis Enrique a réagi, mardi, à la défaite de l’Espagne, par tirs au but, face au Maroc. «On a dominé le match, il nous a juste manqué un but. On a généré des situations de danger, face à un adversaire retranché derrière», a-t-il confié dans une interview à Europe 1.
«On aurait pu être plus efficaces dans les derniers mètres, c'est vrai. Mais cette zone, c'est là où l'espace-temps est le plus réduit. On aurait pu créer plus, mais je suis plus que satisfait de ce qu'ont fait mes joueurs. Ils ont parfaitement représenté mon idée de football», a-t-il expliqué.
Le sélectionneur de la Roja a assumé la défaite de l’Espagne, expliquant qu’il a lui-même «choisi les trois premiers tireurs» (Pablo Sarabia García, Carlos Soler Barragán et Sergio Busquets). «Je pensais que c'étaient les meilleurs tireurs sur le terrain à ce moment-là. A partir du troisième tireur, j'ai laissé les joueur décider. Eh bien, vous, voyez, j'ai eu du flair, hein ?», a-t-il lâché.
«Si je devais recommencer, je ferais la même chose, je choisirais les trois mêmes tireurs. La seule chose que je changerais, c'est que j'enlèverais (Yassine) Bounou des cages.»
Pour l’entraîneur, «la seule chose importante dans ce sport, c'est la capacité qu'on a à rendre heureux beaucoup de gens, des inconnus même». «Quand je regarde la passion avec laquelle ils vivent cela en Argentine, je me dis "ouf, cette pression !". Dans ces extrêmes, cela n'aide pas, ça pénalise. Un peu de tranquillité, de soutien, c'est ce dont les joueurs ont besoin. Ce n'est pas une guerre, c'est un sport où l'on représente notre pays», a-t-il ajouté.
«On est tristes, on a un sentiment de déception mais j'ai félicité mes joueurs pour leur comportement durant tout le tournoi. S'il y a un responsable, c'est moi, pas eux. La vie continue, j'espère que cela leur servira dans l'avenir», conclut-il.