Le Syndicat national de la presse nationale (SNPM) a condamné, ce jeudi, l'apparition d'un enfant mineur portant un microphone du site d’information «Flashinfo». Les faits se sont déroulés lors d’une déclaration à la presse accordée par le directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la sécurité nationale, Mohamed Dkhissi, en marge des funérailles de l’ancien directeur du BCIJ, Abdelhak El Khiame.
Le syndicat a ainsi révélé que cette affaire «ne s'est pas arrêtée à l'affectation d'un enfant mineur pour porter le micro, ce qui ne peut être justifié, ni professionnellement, ni éthiquement, ni légalement, mais est allé au-delà». Dans ce sens, le SNPM dit avoir «visionné des vidéos et des photos confirmant que le même site d’information a remis à une femme, qui était chargée de la couverture de l’événement, une "carte de presse" non délivrée par le Conseil national de la presse et qui porte le même logo que le site mentionné et la signature de son directeur de publication». Il s’est avéré, après enquête, que cette femme n'avait pas de carte professionnelle, «ce qui constitue un faux et une usurpation d'identité», dénonce-t-il.
Le SNPM a condamné «ces actions qui violent le droit du travail, le code de déontologie et les droits de l'enfant, et violent toutes les lois réglementant la profession». Il appelle à la «nécessité d'une réponse juridique à ces violations».