Les Etats-Unis se montrent préoccupés par la condamnation du journaliste marocain, Souleiman Raissouni, à cinq de prison ferme. «Nous pensons que le processus judiciaire qui a conduit à ce verdict contredit la promesse fondamentale du système marocain de la tenue de procès équitables pour les personnes accusées de crime», a déclaré le porte-parole du Département d’Etat.
Cette sentence «est incompatible avec la promesse de la constitution de 2011 et le programme de réforme de Sa Majesté le Roi Mohammed VI (…) Le Maroc doit assurer que les journalistes puissent travailler sans peur», a souligné Ned Price lors de son point de presse ce lundi 12 juillet.
.@StateDeptSpox comments on our disappointment in reports that a court in Morocco has sentenced journalist Soulaiman Raissouni to five years in prison. pic.twitter.com/XVUZLWPAfc
— Department of State (@StateDept) July 12, 2021
Price a précisé que les Etats-Unis ont également soulevé avec le Maroc d'autres cas de journalistes emprisonnés, citant notamment le procès d’Omar Radi. Le porte-parole a affirmé que «la liberté de la presse est fondamentale pour des sociétés prospères et sûres, et les gouvernements doivent veiller à ce que les journalistes puissent exercer en toute sécurité leurs rôles essentiels sans craindre une attention injuste, des violences ou des menaces».
La liberté de presse au royaume a été au centre de l'entretien du 28 juin à Rome, entre Antony Blinken et son homologue marocain, Nasser Bourita.