Les autorités locales de Casablanca sont intervenues, ce dimanche, pour interdire un sit-in de solidarité à l’appel des familles des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni. Des sources du Comité de soutien des deux journalistes ont décrit une «répression» par les forces de l’ordre qui ont usé de la force pour disperser les manifestants.
Répression du sit-in appelé par les familles de Radi et Raïssouni en soutien à ces deux journalistes dont la vie est menacée
— Free Omar Radi (@Free_Omar_Radi) May 2, 2021
Face à la répression, mobilisons nous#n23052 #n26011#justicepouromaretsoulaimane pic.twitter.com/OoRtDToqjm
«Le régime utilise une nouvelle fois le Covid-19 pour réprimer le sit-in des familles pourtant organisé en respect des dispositions sanitaires», indique pour sa part, le journaliste Salaheddine Lemaizi. «Nous étions à peine une vingtaine. Face à nous, une armada de forces de l'ordre. Et un dispositif d'intimidation hors norme : La Place des Nations Unies bouclée, une station du tramway fermée, accès à la place fermé», décrit-il, ajoutant que «les familles ont forcé ce sit-in symbolique avec courage».
La semaine dernière, le journaliste Omar Radi a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim, après 22 jours, suite à la «dégradation significative» de son état de santé. Pour sa part, Soulaimane Raissouni continue sa grève, lancée début avril.
Soulaimane Raïssouni est détenu depuis mai 2020 alors qu’Omar Radi est incarcéré depuis juillet 2020.