Le ministre marocain de l’Intérieur a tenu à s’exprimer personnellement sur l’affaire Ali Lmrabet. Il a annoncé que le journaliste n’aura pas son certificat de résidence, arguant qu’en 2014 le journaliste n’a pas même passé un mois au Maroc. Le gouvernement a ainsi souhaité réagir à la vague de solidarité avec Lmrabet.
«Much Loved» a été l’origine d’un nouveau clash entre Mustapha Khalfi et 2M. Le gouvernement souhaite définitivement clore les débats autour du film polémique, du moins dans les médias officiels. Après la déprogrammation, mercredi, de «Moubacharatan Maâkom» de la chaîne TV 2M, le ministre de la Communication tire à boulets rouges sur une émission de Radio 2M.
L’interdiction de Much Loved au Maroc continue de faire réagir même au-delà de nos frontières. En Europe, des producteurs et réalisateurs dénoncent cette censure estimant que le royaume fait preuve d’ «obscurantisme».
Dans son communiqué officiel annonçant l’interdiction de Much Loved de Nabil Ayouch mardi, le ministère de la Communication n’avait évoqué qu’un outrage grave aux valeurs morales et «une atteinte flagrante à l'image du Maroc». Contactée par nos soins, une source au sein du département de Mustapha El Khalfi en dit un peu plus sur les raisons de la censure.
Difficile d'écrire sur un film quand on ne l'a pas vu. Par contre certains ont moins de scrupules à appeler à la censure et au meurtre de son auteur, et même censurer le film sans l'avoir vu. Si le film n'a pas été projeté au Maroc, c'est notre inconscient collectif qui s'est retrouvé étalé sur nos petits écrans. Coup de projecteur sur notre hypocrisie XXL.
L’interdiction du spectacle de Dieudonné au Maroc est une énorme bêtise, pour plusieurs raisons. Yassir Kazar en présente quelques unes à chaud ci-dessous, dans l’hypothèse où ça serait l’Etat Marocain qui est à l’origine de l’interdiction.
La consule générale du Maroc à Montréal a interdit les deux journaux marocains distribués au Canada. Ceux-ci auraient, d’après elle, «insulté» les membres de son équipe et publié des articles allant à l’encontre des intérêts du royaume. Des accusations que les directeurs de publication réfutent. Détails.
Surprise désagréable pour Mounir Fatmi. Alors qu’il avait été contacté pour partager une de ses œuvres avec les passionnés d’art dans le Sud-Est de la France, l’artiste installateur marocain vient d’être censuré afin d’éviter «un faux débat politico-médiatique», justifient les responsables de l’événement. Des raisons que l’artiste juge