Après les fonctionnaires de la Commission européenne, l'opération «Chris Coleman» s’attaque à Jordi Pujol, l’ancien président de la Generalitat. Là aussi, le hacker publie une lettre du Catalan à Fassi Fihri datant de 2011.
Des médias du Polisario annoncent la «résurrection de Chris Coleman» avec deux comptes, l'un sur Twitter et l'autre sur le site Calaméo. Cette fois, l’accent est particulièrement mis sur les relations entre le Maroc et l’Union européenne. Seulement, les documents utilisés ne sont pas nouveaux, mais remontent à 2010 et 2012.
Depuis le 4 juin, un compte sur Twitter publie des documents officiels du Polisario. Même si l’opération "Noor Khan" rappelle celle baptisée «Chris Coleman», elle est loin de rivaliser avec l'abondance de ses révélations.
En plein période de tension dans les relations franco-marocaines en 2014, Paris aurait usé de toute son influence auprès du président malien, Keita, pour qu’il accepte qu’Alger abrite exclusivement le dialogue inter-malien. C’est ce que révèle un document confidentiel de l’ambassadeur du royaume à Bamako publié par «Chris Coleman».
Un nouveau document publié par «Chris Coleman» révèle que le Maroc aurait demandé en août 2014 aux avions de l’OTAN d’assurer une surveillance de son espace aérien.
Les Nations Unies ont-elles encouragé une médiation marocaine en Libye ? Un document provenant des services de Mezouar, qui n’est pas sans rappeler ceux de «Chris Coleman», publié par un site d'information algérien pourrait apporter des éléments de réponse.
Les tweets du hacker «Chris Coleman» ont réussi à attirer l’attention d’un service à l’ONU. Une enquête interne a été ordonnée sur une prétendue fuite d’informations confidentielles au sujet de l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental. Dans le viseur : un haut responsable à Genève.
«Chris Coleman» poursuit la publication de documents confidentiels sur le Maroc. Sa dernière livraison est une étude sur les aides extérieurs allouées au royaume par des Etats et des groupements régionaux. Elle est l’œuvre de la Direction de la promotion et des affaires économiques du ministère des Affaires étrangères.