Le cauchemar des services marocains, «Chris Coleman» est revenu sur Twitter mais de manière plutôt timide. Son seul fait d’arme est d’avoir publié des câbles estampillés ministère des Affaires étrangères. Des documents qui s’apparentent à des dépêches MAP.
Le chef de la diplomatie renvoie à une date ultérieure les compléments d'informations sur l’affaire «Chris Coleman». Son passage hier soir à une réunion conjointe des commissions des Affaires étrangère à la Chambre haute et basse du parlement a été réservé exclusivement à la question du Sahara occidental et le rôle de l’Algérie. Un long monologue
Cela fait huit jours que la machine «Chris Coleman» est réduite au silence. Elle ne révèle plus de documents confidentiels marocains sur Twitter. Pire encore, cette fois, la page facebook mis à la disposition du «hacker» a subi la même sentence. Bizarrement, ce silence a coïncidé avec le réchauffement constaté des relations maroco-françaises.
Les révélations de «Chris Coleman» s’invitent à la Chambre des représentants. Le ministre des Affaires étrangères est appelé à comparaitre sur ce sujet au parlement.
Qui se cache derrière «Chris Coleman» ? Des ministres marocains ont pointé du doigt les services secrets algériens en tant que responsables de l'opération des fuites de documents officiels sur un compte Twitter. Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero propose quant à lui la France. Une hypothèse qu’il appuie par quelques faits. Détails.
Après les journalistes français, c’est au tour des américains d’être la cible de «Chris Coleman». Dans un nouveau tweet, le hacker a révélé la relation entre un journaliste américain et des officiels marocains. Détails.
Après plus d’une semaine de silence, trois journalistes français accusés par «Chris Coleman» d’être à la solde du Maroc ont décidé de réagir le même jour. Un timing qui n’est pas sans susciter des interrogations. Vincent Hervouët, cité également par le hacker, ne s’est pas encore manifesté.
L'étau se resserre-t-il sur celui qui se fait appeler «Chris Coleman» ? Des hakers marocains affirment avoir démasqué l’auteur des fuites de documents confidentiels. Une attaque qui se serait produite le lundi, soit vingt-quatre heures avant que Twitter ne suspende le compte de Coleman. Sur sa page Facebook, l’intéressé n’a pas encore réagi à cette annonce.