Fini l’époque où l’on se contentait des touristes de l’Europe de l’ouest si fidèles aux riads luxueux de Marrakech. Le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad annonce la conquête d’autres pays d’Europe qui selon lui, constituent des marchés émergents au pouvoir d’achat qui s’améliore.
Cette phrase qu’une personne, originaire d’une région touristique, a entretenu et réentendu des dizaines -voir des centaines- de fois au gré des rencontres et des voyages, surtout à l’étranger. Cette phrase que je prends souvent avec philosophie et au sérieux bien rarement.
La polémique continue autour des déclarations du ministre de la justice, Mustapha Ramid, concernant le tourisme à Marrakech. Après le ministre du Tourisme, Lahcen, la maire de de la ville répond aux propos jugés «déplacés» de Ramid. Dans une lettre ouverte elle fait état de son ressenti.
Des MRE pour promouvoir le tourisme. C’est la dernière trouvaille des opérateurs du tourisme marocain. A l’issue des 2ème journées professionnelles, organisées à Agadir samedi 7 mars, et regroupant opérateurs et Office national marocain du tourisme, les opérateurs touristiques ont adopté un certain nombre de recommandations. Parmi ces dernières, une recommandation reconnaît aux ressortissants marocains
S'il y a bien des professionnels qui ont été agacés par les propos du ministre de la Justice Mustapha Ramid sur Marrakech, ce sont ceux du tourisme. Lahcen Haddad, le ministre du Tourisme n'a pas hésité à rappeler fermement qu'il était le seul responsable du secteur. Du côté du Conseil Régional du Tourisme à Marrakech, cette polémique n'aura aucune incidence sur l'activité de la ville ocre.
Demandez à un Casaoui ou R'bati de vous conseiller un endroit sur la côte entre Casablanca et Safi pour passer ne serait-ce qu'un week-end à la mer, il vous répondra : Oualidia. «Le meilleur endroit au Maroc pour manger des fruits de mer». Une magnifique lagune, une plage protégée comme elles sont rares sur la côte atlantique nord, des hôtels de luxe et des huîtres : la petite station balnéaire fait rêver.
Durant l’année précédente, espoirs, incertitudes et déceptions ont rythmé la saison touristique marocaine. Dans la foulée des évènements qui ont balayé les chefs d’état tunisien, égyptien et libyen mais aussi imposé une nouvelle constitution au Maroc, la demande touristique sur le Maroc a reculé en 2011. Si «l’année a été difficile» selon le
«Agressif» et «créatif», voilà les adjectifs qui siéent à la politique touristique 2012 du Maroc, comme l’indiquait le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, dans un entretien avec l’Economiste. Les arrivées sur le pays ayant considérablement chuté, le Maroc mise sur une forte sensibilisation des italiens.