L’Algérie s’apprête à réduire de moitié ses aides à certains pays africains. S’agit-il d’une sanction contre la position de ces Etats en faveur d’une intervention militaire étrangère en Libye ou réellement d’une conséquence de la baisse des prix du pétrole ? Dans tous les cas, le Maroc pourrait profiter diplomatiquement de cette opportunité.
Alors que des médias proches du Polisario s’interrogeaient, il y a trois jours, sur les raisons de la visite de Mezouar à Nouakchott, c’est un ministre mauritanien qui s’est chargé de leur répondre. Un déplacement annonciateur du prochain retour de l’ambassadeur mauritanien à Rabat. Un poste vacant depuis 2012.
Le chef de la diplomatie marocaine est en Mauritanie. Un déplacement destiné à renforcer les liens entre les deux pays. Pourtant, la semaine dernière, une délégation du Polisario a participé avec son propre stand à une foire sur les mines organisée à Nouakchott par le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie, placée sous le haut patronage du président mauritanien.
Après une longue brouille, les ministres mauritaniens inscrivent, de nouveau, la destination Maroc sur leurs agendas officiels. En attendant la nomination d’un ambassadeur à Rabat, pour sceller l’entente retrouvée entre les deux Etats, le chef du département de l’Intérieur s’est rendu au royaume.
Le Polisario est très déçu de l’intervention du président mauritanien devant l’Assemblée générale de l’ONU. Mohamed Ould Abdelaziz, en sa qualité de président de l’Union africaine, a abordé plusieurs questions internationales mais a omis de mentionner le Sahara occidental.