Deux jours après son arrestation, le directeur de Lakome, Ali Anouzla, a reçu l’appui des grandes ONG. Reporters sans frontières, Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé les tentatives d’intimidation contre le journaliste et réclamé sa libération. Un autre sit-in de soutien est également prévu cet après midi à Rabat après celui tenu hier à Casablanca.
L’affaire de M.B. qui s’est converti au christianisme est sur le point d’entamer une nouvelle phase, devant la cour d’appel de Fès. Cette fois, le jeune de Taounate est sûr d’avoir à ses côtés des avocats. Mieux encore, l'ONG Amnesty International n'écarte pas la possibilité de lancer une campagne internationale en faveur du marchand ambulant.
Prévisible. Le rapport annuel 2013 d’Amnesty international, publié aujourd’hui, brosse un sombre tableau de l’état des droits de l’Homme au Maroc, en voici les principaux points noirs.
C’est la guerre des communiqués entre Amnesty international et le ministère marocain de l’Intérieur. L’ONG évoque des cas de torture au Sahara, ce que le département de Mohand Laenser récuse.
Laâyoune renoue avec la tension, forces de l’ordre contre partisans de l’indépendance du Sahara. Le bilan, établi par Amnesty international, fait état d’une trentaine de blessés dans les rangs des manifestants. Celui des autorités locales déclarent la blessure de douze policiers.
Le procès Gdim Izik est toujours sous les feux de la rampe. La mobilisation des associations internationales des droits de l’Homme pour rejuger les 24 sahraouis mis en cause dans cette affaire devant un tribunal civil, ne faiblit pas. C’est le cas de Human Rights Watch qui monte au créneau dénonçant les irrégularités qui auraient entaché le déroulement de ce procès.
Treize ans après l’avènement sur le trône de Mohammed VI et sept ans après la présentation du rapport de l’Instance équité et réconciliation (IER), la situation des droits de l’homme au Maroc n’a guère changé : des dissidents sont poursuivis, condamnés et emprisonnés pour leurs opinions, des journalistes emprisonnés et exilés, des procès iniques se poursuivent, des
La police française est en mauvaise passe. En effet, Amnesty international a adressé aujourd’hui une lettre ouverte à Michel Mercier, ministre de la justice français pour dénoncer les violences policières contre les «minorités visibles». Dans un rapport, publié aujourd’hui également, Amnesty revient sur cinq cas d’immigrés interpellés pour des motifs banals mais qui ont eu des fins