Voilà un verdict qui restera dans les annales de la justice marocaine. Un membre du Mouvement 20 février est condamné à trois ans de prison pour «allégation mensongère de torture». A Tanger, une autre militante du M20F est placée, depuis le 9 juillet, en détention préventive pour les mêmes délits. Son procès a été ajourné au 4 août.
Depuis la publication du rapport d’Amnesty international sur la torture mettant en cause le Maroc, le gouvernement a décidé de réagir en soumettant les allégations à des enquêtes. Mais celles-ci se finissent jusqu’à présent par l’arrestation des initiateurs des plaintes pour «dénonciation calomnieuse». Et parmi les victimes on retrouve deux membres du Mouvement du 20 Février, Oussama
Le 13 mai, un rapport d’Amnesty a épinglé le gouvernement sur la poursuite du recours à la torture. Le 18 juin, un document de l’AMDH sur la situation des droits de l’Homme accuse l’exécutif de maquiller les arrestations politiques en infractions de droit commun. L’ONG marocaine a enregistré, durant l’année dernière et les premiers mois de 2014, 317 cas de détentions politiques.
Un mois après la publication d’un sombre rapport sur la torture au Maroc, deux représentants d’Amnesty sont au Sahara. Le sujet était évidemment au cœur des discussions avec des associations proches du Polisario. Ce qui n’augure rien de bon pour les autorités marocaines.
Deux jours après la publication d’un rapport d’Amnesty International sur la torture au Maroc, l’exécutif se devait de réagir, d’abord par une déclaration improvisée de son chef, Abdelilah Benkirane, puis par une déclaration du gouvernement, bien rédigée et qui a évité d’envenimer davantage les relations déjà tendues avec des ONG du calibre d’AI ou Human Rights Watch. Plus
En dépit d’un arsenal juridique très fort interdisant la torture, dans les faits sa pratique est toujours en vigueur au Maroc. Selon le constat d’un nouveau rapport d’Amnesty, elle aurait même tendance à se généraliser et ses victimes sont d’origines diverses.
Les Marocaines seront-elles nombreuses pour réclamer leurs libertés sexuelles, mercredi prochain devant le parlement ? Amnesty a lancé un appel au sit-in. L’ONG demande aux autorités marocaines l’abrogation de plusieurs articles du code pénal qu’elle juge discriminatoires à l’égard de la gent féminine. La réaction de Mustapha Ramid n'a pas tardé, le ministre promet de nouveaux amendements pour
Une nouvelle campagne contre les violences faites aux femmes marocaines a été lancée ce mercredi à Rabat. Intitulée «Aucune tolérance à la violence contre les femmes», cette campagne a été élaborée par un collectif d’ONG nommé «La Force des femmes».
Au Maroc, les actes de violence contre les femmes ont atteint en 2012 le chiffre de 44 642. C’est ce qui ressort du 5e rapport national de l'Observatoire marocain des violences faites aux femmes, rendu public mardi.