Ce lundi, l’AMDH et l’Observatoire des prisons, deux associations membres de la coalition marocaine contre la peine de mort, réagissent aux propos tenus par Mustapha Ramid. Le ministre d’Etat aux droits de l’Homme a déclaré vendredi à Tanger que l’abolition par le Maroc de cette peine n’est pas pour sitôt, ce qui ne surprend plus les abolitionnistes.
Des analystes et des défenseurs des droits humains alertent sur une vaste campagne sécuritaire à l’encontre des migrants subsahariens au Maroc, qui font face à des arrestations arbitraires, à des éloignements dans des régions reculées du pays et même, récemment, à des expulsions pures et simples du pays sans aucun respect des procédures légales.
Ce mercredi, l’examen du dossier impliquant l’historien Maâti Monjib et le journaliste Hicham Mansouri, entre autres, a été reporté au 30 janvier 2019. Le comité de soutien aux militants poursuivis pointe du doigt les «motivations politiques» derrière un procès qui dure depuis 2014.
Une cinquantaine de migrants parmi ceux ayant pénétrer la ville de Melilla ont été renvoyés au Maroc. Ils seront aussitôt expulsés vers leurs pays d’origine. Leur expulsion de l’Espagne puis du Maroc est jugée illégale par les associatifs.
Une centaine de migrants sont enfermés depuis plus d’un mois dans le parking souterrain du commissariat de police de Tanger. Un traitement dénonçé par plusieurs associations.
Ce mercredi aura marqué la deuxième audience dans le cadre de l’affaire de la jeune Khadija, une mineure de 17 ans qui dit avoir été enlevée, torturée, violée et menacée à l’arme blanche par ses ravisseurs, dont un mineur également qui a été séparé des 11 autres prévenus.
Suite aux interventions régulières des forces de l’ordre menées au nord du Maroc, le Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM) alerte sur la situation des migrants dans son dernier rapport publié le 28 septembre.
L’information selon laquelle des traversées gratuites sont proposées s’est propagée comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Mais plusieurs associations et experts alertent sur la prolifération de fake news, car, la traversée ne serait pas donnée.
L’annonce aura choqué plusieurs. A bord d’une pateras en direction de l’Espagne, depuis les côtes de Fnideq, une passagère marocaine a succombé à ses blessures après les tirs de la Marine royale qui a arrêté l’embarcation. Il s’agit d’une première, face à laquelle des associations sont sous le choc.