Les autorités marocaines ont interdit par la force une manifestation réclamant le retrait des avions marocains participant aux frappes sur le Yémen. Et pourtant, les Marocains ne s’étaient pas déplacés en masse pour protester.
Près de huit mois après la décision du ministère de l’Intérieur de restreindre les activités de l’Association marocaine des droits de l’homme, celle-ci a décidé de porter l’affaire à Genève. L’ONG veut faire intervenir le conseil des droits de l’homme de l’ONU en sa faveur, ainsi que pour toutes les autres associations marocaines dont «les droits sont violés».
Ksar El Kébir a connu un nouvel épisode du bras de fer engagé, depuis des mois, entre l’AMDH et le ministère de l’Intérieur. Les autorités de la ville en vue d’empêcher la tenue d’une activité de l’ONG, dans une salle de la Maison de la culture locale, ont dû couper le courant électrique. Les partisans de l’association ont répliqué par le recours à la lumière
Si certaines activités de l’AMDH sont interdites par le ministère de l’Intérieur, celles des mouvements salafistes n’ont pas du tout le même problème. Elles sont toutes autorisées qu’elles soient organisées dans les locaux d’associations ou dans la rue. Une tolérance qui intrigue.
Jean Louis Perez, l’un des journalistes français expulsés par le Maroc, est revenu sur son arrestation et son expulsion lors d’un tournage. Perez, qui regrette la surveillance dont il a été victime tout au long de son séjour avec son collègue, se dit «très inquiet quant à l’état des droits de l’Homme dans un pays comme le Maroc».
Après une émission de la chaîne France 24/arabe, c’est au tour de deux journalistes français de l'agence Premières lignes d’être interdits de filmer au Maroc. La police les a arrêtés ce dimanche au siège de l’AMDH, alors qu’ils filmaient des séquences d'un documentaire sur le Mouvement du 20 février. Selon un communiqué de la wilaya de Rabat, ils sont en cours d'expulsion et leur
Après la condamnation du ministère de l’Intérieur, l’AMDH gagne un autre procès contre le département de la Jeunesse et des Sports. Détails.