Les drames d’aujourd’hui rappellent les cauchemars d’autrefois. Le Maroc a connu plusieurs inondations mortelles, dont une vingtaine survenue depuis 1995. Histoire.
Lorsque des épidémies et des catastrophes frappaient le Maroc dans le passé, les sultans les attribuaient à la corruption de la population et leurs déviances, tandis que les Marocains accusaient leurs dirigeants d’injustice et de non-application de la loi de Dieu. Histoire.
La crue d’un oued fin août a mis en lumière, s’il le fallait, les dysfonctionnements en matière de gestion des catastrophes naturelles. Les mesures pour déplacer les habitants des zones à risque tardent à venir, à l’instar d’une prévention encore trop lacunaire.
Trois ans après l’adoption de la loi n°110.14, en octobre 2016, établissant un régime de couverture des catastrophes naturelles, le gouvernement El Othmani examine enfin l’opérationnalisation des taxes parafiscales destinées à financer le Fonds de solidarité contre les catastrophes naturelles. Le lourd bilan des dernières crues et inondations a mis la pression sur le gouvernement.