Devant les étudiants d’une université privée de la capitale, Abdelilah Benkirane a évoqué l’affaire Panama Papers, estimant que les «Marocains ont été convaincus par les explications données par l’avocat de Majidi».
Gouvernement, partis d’opposition et centrales syndicales s'accordent à ne prêter aucune attention à l’affaire Panama papers. Seules quelques associations des droits de l’Homme demandent à l’exécutif d’ouvrir une enquête. Un appel que vient de revendiquer le PADS, une formation de gauche non-représentée au parlement.
Les fuites des Panama Papers prennent une nouvelle tournure au Maroc. Le Collectif des associations des droits de l’Homme, qui réunit une vingtaine d’ONG, demande au chef du gouvernement d’ouvrir une enquête judiciaire avec les noms de Marocains cités dans cette affaire.
Les révélations autour du Panama Papers ne font que commencer. Alors que le Secrétaire particulier du roi, Mounir El Majidi, et le directeur du quotidien casablancais Les Afriques, Abderrazzak Sitail, étaient jusque-là les seuls Marocains pointés, le Desk révèle la création et/ou la gérance de plusieurs sociétés panaméennes par d’autres hommes d’affaires marocains.
Depuis le début de cette semaine, le monde entier découvre au compte-gouttes, avec son lot d’explications et de conséquences, la plus grande fuite de l’histoire du journalisme. Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) s’appuyant sur les archives secrètes du cabinet panaméen Mossack Fonseca révélait que plus de 140 personnalités mondiales dont des chefs d’Etat ou
Au terme d'une enquête sur l'évasion fiscale via les sociétés offshore, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a fait fuiter dans une centaine de médias du monde entier, une liste issue des archives secrètes du cabinet "Mossack Fonseca" de noms de personnalités mondiales qui ont eu recours à un cabinet panaméen pour dissimuler leurs activités dans l'offshore dans des paradis fiscaux.