Si Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud les considèrent comme des propos qui «affectent la crédibilité» du Polisario devant les Sahraouis, Mahjoub Salek considère que les déclarations du président mauritanien Ould Abdel Aziz sont une «vérité que le Polisario tente de cacher». En attendant, les relais médiatiques du mouvement de Brahim Ghali tentent déjà d’y apporter une deuxième lecture.
Dans une interview accordée en début de semaine au journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, le président mauritanien a affirmé que «l’Occident, les Etats-Unis et l'Europe ne veulent pas d’un Etat séparant géographiquement la Mauritanie et le Maroc». «Tout ce que vous entendez, en dehors de ce cadre, est faux», a-t-il confié. Une position qui rappelle celle déjà exprimée en 2008 par Peter
En Mauritanie, le président Mohamed Ould Abdel Aziz prépare son successeur. S’agit-il d’une nouvelle stratégie pour continuer à tirer les ficelles ? Le président mauritanien a annoncé que son «départ» ne signifie pas qu’il renonce à la politique.
Les Mauritaniens sont appelés à élire leurs représentants au Parlement (monocaméral), aux régions et dans les communes. Comme avec la victoire d’IBK au Mali, ce scrutin devrait conforter la majorité du parti du président, Mohamed Ould Abdel Aziz. "Mauvaise pioche" pour le Maroc.