En Algérie, le gouvernement Tebboune entend s’inscrire en totale rupture avec l’exécutif Sellal. Le nouveau Premier ministre multiplie les promesses en direction de toutes les parties, y compris envers les migrants africains. Il leur promet des cartes de séjour, mais se garde d’en révéler le nombre de bénéficiaires.
A deux semaines de la tenue du 28e sommet de l’Union africaine, prévu dans la capitale éthiopienne, le chef du gouvernement algérien déclare que le Maroc a d'ores et déjà remporté les voix nécessaires à son adhésion à l’UA.
Dans une interview accordée au magazine français Le Point, Ali Benflis, ancien Premier ministre et ex-candidat à la présidentielle algérienne, a évoqué hier les relations entre son pays et le Maroc. Il reprend presque les grandes lignes évoquées, il y a quelques semaines, par l’actuel Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. Les responsables algériens appellent, entre autres, à un «dialogue
En prévision de sa prochaine visite à Ryad, le chef du gouvernement algérien a accordé une interview au quotidien saoudien «Achark Al Awsat». Sur le Maroc, Abdelmalek Sellal a voulu minimiser la gravité du conflit avec Rabat, préférant le résumer à de simples «points de divergences».
Les cinq mois qui nous séparent du prochain sommet de l’Union africaine seront décisifs. Par la voix de son Premier ministre, Alger a rappelé que la «RASD» est un membre fondateur de l’UA. Du côté marocain, Salaheddine Mezouar se dit convaincu que la «suspension» de l’entité autoproclamée en 1976 n’est «qu’une question de temps». C’est donc une nouvelle bataille diplomatique