Le porte-parole du «gouvernement de la Kabylie» est vent debout contre des informations relayées par des médias algériens sur l’arrestation au Maroc de neuf militants du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK). Aksel Bellabbaci a abordé aussi, dans des déclarations à Yabiladi, l’état des relations entre le Maroc et le MAK.
Le chef du Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie (MAK) entend tirer profit de l’ouverture d’une représentation à Alger d’un parti séparatiste rifain pour pousser le Maroc à «aller plus loin» dans son soutien au MAK. Et ce n’est pas un hasard, s’il a annoncé dans la même allocution la proclamation de l’Etat kabyle, le 20 avril prochain.
L'idée de la création d’un Etat au Sahara algérien remonte aux dernières années de la colonisation française. Un projet que le «Mouvement pour la Libération du Sud de l’Algérie» a relancé ces derniers jours par des opérations armées.
Après le réquisitoire du général Said Chengriha dressé, samedi, contre les «organisations subversives», des associations algériennes ont pris le relais pour pointer du doigt la «collusion» entre le Maroc et les mouvements MAK et Rachad.