A une année des communales prévue pour le printemps 2015, le PAM surfe, toujours, sur la vague de la régularisation de la culture du kif pour asseoir sa zone d’influence au Nord et au Nord-Est du Maroc. La direction du parti du Tracteur vient de promettre la présentation d'une proposition de loi accordant la «grâce» aux cultivateurs de cannabis poursuivis par la justice.
Comme nous le rappelions en début de semaine, 6 000 Marocains croupissent dans les geôles espagnoles. Aucun parmi eux n’a fait l’objet d’une demande de libération officielle de la part du Maroc. Aujourd’hui, c’est une association musulmane établie en Espagne qui incite le Premier ministre, Mariano Rajoy, à gracier 600 de ces détenus.
Une semaine après l’arrestation de Daniel Galvan dans un hôtel de Murcie, l’avocat du pédophile indique que son client souffre de «problèmes mentaux» et réclame, en conséquence, de lui accorder des «circonstances atténuantes».
Si au Maroc le Danielgate continue d’être sous les feux de la rampe, il risque d’être éclipsé par un autre concurrent: le Molinagate, du nom de détenu espagnol gracié alors que son procès venait juste de débuter. En Espagne, le cas de 29 détenus, libérés dans les mêmes conditions que le pédophile de Kénitra, pose déjà un problème. La police dit attendre la
Au delà de l'émoi et l'indignation qu'a suscité l'affaire Daniel Galvan, cela a révélé des failles certaines au niveau du système politique marocain. Alors qu'aujourd'hui la question de la responsabilité de cette erreur reste quasiment sans réponse officielle claire, Youssef Belal, politologue marocain professeur à Columbia, livre à Yabiladi son point de vue sur le DanielGate et propose des alternatives pour un plus
Révélée mercredi dernier, l’affaire du pédophile espagnol Daniel Galvan Vina, gracié puis "disgracié" par le roi Mohammed VI a fait le tour du monde. Si les médias traditionnels au Maroc étaient aux abonnés absents, les réseaux sociaux, sites d’information, télévisions et radios étrangères ont suivi minute après minute l’évolution de l’affaire. Cette couverture
«Surprise», «indignation», «révision de la procédure de la grâce», «les détenus d’opinions méritaient d’être libérés», ce sont là quelques réactions de membres de la société civile, ayant des affinités politiques avec des partis, et d’un juge, Mohamed Anbar, le vice-président du Club des magistrats qui nous a présenté