Près de deux mois après des déclarations sur les Berbères jugées «racistes», qui avaient suscité un tollé en Belgique, le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, se défend. Il affirme avoir seulement repris les propos des diplomates marocains. Explications.
Bart de Wever est dans le viseur des Marocains de Belgique et de certains citoyens. Le leader du N-VA, parti indépendantiste flamand, avait suscité la polémique après des propos controversés sur les Berbères. Citoyens et associations vont porter plainte contre le responsable politique pour racisme.
Les propos de Bart De Wever visant les Amazighs passent mal au parlement belge. Jeudi, le député d’origine marocaine du Parti Socialiste (PS) Ahmed Laaouej a estimé que le premier ministre belge Charles Michel a «manqué de courage» en ne condamnant pas les déclarations du leader de N-VA.
Les musulmans d’Anvers sont une fois de plus furieux contre Bart De Wever. Et pour cause, leur bourgmestre, également président du parti indépendantiste flamand N-VA, a déclaré la semaine dernière que «la terreur islamiste» est aujourd’hui «le pire fléau depuis Hitler». Détails.
En Belgique, le nombre de Marocains détenus actuellement en prison est estimé à 1200. Un chiffre qui ne plait pas à beaucoup de monde, à commencer par Bart De Wever. Pour y remédier, le bourgmestre d’Anvers et président du N-VA propose de bâtir une prison belge au Maroc.
C’est une première en Belgique. Dans trois ans, Nadia Sminate, une indépendantiste flamande d’origine marocaine deviendra bourgmestre de la commune de Londerzeel.